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Nouvelle parution : Caravelle n° 124
Publié le 1 septembre 2025 – Mis à jour le 1 septembre 2025
"Uruguay : permanences, récupérations, disparitions et réapparitions du passé dans le présent"
Lien vers le n°124 de Caravelle : https://journals.openedition.org/caravelle/
Résumé :
Ce dossier réfléchit, à partir du présent, aux liens reliant la société uruguayenne du XXIe siècle et le passé récent (la dictature, la transition démocratique), mais aussi plus lointain.
M. Sans s’intéresse à la place des aborigènes dans l’imaginaire uruguayen ; son approche, originale, fait appel aux apports de la génétique. M. Olaza aborde, elle, la place des Amérindiens mais aussi celle des afro-descendants dans cet imaginaire, notamment à travers débats institutionnels et politiques publiques. C. Demasi se penche sur les représentations de la dictature des nouvelles droites. Il pointe la présence d’un révisionnisme inquiétant et montre comment ces relectures biaisées pénètrent dans la société. D. Sempol approche la question des « trans-identités » en Uruguay, pointant des continuités entre différentes époques dans l’histoire du pays.
Trois autres articles s’intéressent aux productions culturelles autour du passé et de ses représentations : ils abordent le cinéma documentaire (Bruña), le théâtre (Remedi) et la littérature (Giraldi). Ils rendent compte de la place et des fonctions des productions culturelles et artistiques en termes de conservation, façonnage et transmission de la mémoire historique.
Résumé :
Ce dossier réfléchit, à partir du présent, aux liens reliant la société uruguayenne du XXIe siècle et le passé récent (la dictature, la transition démocratique), mais aussi plus lointain.
M. Sans s’intéresse à la place des aborigènes dans l’imaginaire uruguayen ; son approche, originale, fait appel aux apports de la génétique. M. Olaza aborde, elle, la place des Amérindiens mais aussi celle des afro-descendants dans cet imaginaire, notamment à travers débats institutionnels et politiques publiques. C. Demasi se penche sur les représentations de la dictature des nouvelles droites. Il pointe la présence d’un révisionnisme inquiétant et montre comment ces relectures biaisées pénètrent dans la société. D. Sempol approche la question des « trans-identités » en Uruguay, pointant des continuités entre différentes époques dans l’histoire du pays.
Trois autres articles s’intéressent aux productions culturelles autour du passé et de ses représentations : ils abordent le cinéma documentaire (Bruña), le théâtre (Remedi) et la littérature (Giraldi). Ils rendent compte de la place et des fonctions des productions culturelles et artistiques en termes de conservation, façonnage et transmission de la mémoire historique.