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Nouvelle parution : Caravelle n° 122
Publié le 20 septembre 2024 – Mis à jour le 22 septembre 2024
"Les frontières en Amérique latine : constructions, déconstructions, mises à l’épreuve".
Lien vers le n°122 de Caravelle
Résumé :
Parler des “frontières latino-américaines” comme d’une catégorie d’analyse a-t-il du sens ? Observe-t-on des processus historiques comme contemporains, des fonctionnements similaires du Rio Grande à la Terre de Feu ? Le débat ne sera sans doute pas clos, mais ce numéro propose de questionner cet objet pour contribuer à la compréhension de l’espace latino-américain à partir de ses lignes de discontinuité politique. L’ambition du numéro est de confronter des éclairages empiriques abordés dans le champ des sciences sociales et politiques (histoire, géographie, anthropologie, science politique), à même de montrer par quels prismes et quels cadres théoriques les frontières latino-américaines peuvent être interrogées de façon diachronique, multidimensionnelle et multiscalaire.
À la fois lignes de fractures géopolitiques, cicatrices de l’histoire, et tout autant interfaces économiques et culturelles, les frontières latino-américaines ont en commun d’avoir connu les mêmes grandes phases historiques depuis la colonisation, d’abord l’ébauche d’un maillage colonial, puis la formation des États indépendants. Le découpage actuel en une vingtaine d’États (sans compter la Caraïbe insulaire) est désormais consolidé, les tracés des frontières globalement stabilisés, même si des litiges persistent. Instabilités internes, crises politico-économiques et difficile contrôle des flux et trafics de toutes sortes, et des activités d’organisations criminelles ou paramilitaires, sont les principaux éléments de mise sous tension des frontières de l’Amérique latine aujourd’hui.
Résumé :
Parler des “frontières latino-américaines” comme d’une catégorie d’analyse a-t-il du sens ? Observe-t-on des processus historiques comme contemporains, des fonctionnements similaires du Rio Grande à la Terre de Feu ? Le débat ne sera sans doute pas clos, mais ce numéro propose de questionner cet objet pour contribuer à la compréhension de l’espace latino-américain à partir de ses lignes de discontinuité politique. L’ambition du numéro est de confronter des éclairages empiriques abordés dans le champ des sciences sociales et politiques (histoire, géographie, anthropologie, science politique), à même de montrer par quels prismes et quels cadres théoriques les frontières latino-américaines peuvent être interrogées de façon diachronique, multidimensionnelle et multiscalaire.
À la fois lignes de fractures géopolitiques, cicatrices de l’histoire, et tout autant interfaces économiques et culturelles, les frontières latino-américaines ont en commun d’avoir connu les mêmes grandes phases historiques depuis la colonisation, d’abord l’ébauche d’un maillage colonial, puis la formation des États indépendants. Le découpage actuel en une vingtaine d’États (sans compter la Caraïbe insulaire) est désormais consolidé, les tracés des frontières globalement stabilisés, même si des litiges persistent. Instabilités internes, crises politico-économiques et difficile contrôle des flux et trafics de toutes sortes, et des activités d’organisations criminelles ou paramilitaires, sont les principaux éléments de mise sous tension des frontières de l’Amérique latine aujourd’hui.