8e édition du festival L'histoire à venir "À l'écoute"

Publié le 2 mai 2025 Mis à jour le 5 mai 2025
du 15 mai 2025 au 16 mai 2025

En partenariat avec l'IPEAT

L'IPEAT, en partenariat avec le festival L'histoire à venir, vous propose trois événements :
 
  • Jeudi 15 mai 2025 : 

"Les musiques contestataires, un phénomène universel ?- dès 11h au Centre culturel Ernest-Renan 

Table ronde animée par Hilary Sanders (sociologie) et Tayeb Cherfi (Tactikollectif) avec Mustapha Amokrane (musique), Claude Chastagner (histoire), Franck Gaudichaud (histoire) et Rita Macedo (musique). 

Du rap engagé aux chants de lutte, en passant par le rock contestataire, la musique accompagne et façonne les mouvements sociaux. Comment ces musiques naissent-elles ? Qui les porte et comment circulent-elles ? Cette rencontre explore les liens entre création musicale, engagement politique et récupération commerciale, avec les artistes Mouss (Zebda) et Rita Macedo (Femmouzes T.), l’historien du Chili Franck Gaudichaud et le spécialiste du rock états-unien Claude Chastagner. 

"Musique et mémoire de l'esclavage dans les Antilles" - dès 14h30 à l'Université Toulouse Jean-Jaurès, à la Bulle

Rencontre avec Valérie-Anne Edmond Mariette (histoire). 

Valérie-Ann Edmond Mariette, doctorante en histoire à l’université des Antilles et lauréate de la bourse doctorale de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage et du musée du quai Branly, présente ses travaux sur les mémoires de l’esclavage colonial et la musique en Guadeloupe et en Martinique. Une passion pour l’histoire sociale et politique de la musique antillaise qu’elle fait vivre dans le podcast Une chanson en histoire.
 
  • Vendredi 16 mai 2025 : 

"De l'Atlantique à l'océan Indien, sons et mémoire de l'esclavage" - dès 16h au Musée des Abattoirs 

Table ronde animée par Coalie de Souza Vernay (FME), avec Nathalie Dessens (histoire), Eglantine Gauthier (anthropologie) et Valérie-Ann Edmond Martiette (histoire).

À travers les musiques et les danses du séga mauricien, le jazz et le blues louisianais ou encore les chansons antillaises, la mémoire de l’esclavage s’exprime dans une myriade de pratiques culturelles. Entre requalification des genres musicaux, construction de récits historiques et influences des questions mémorielles sur les identités sonores, quels rôles jouent ces répertoires dans les luttes anticolonialistes ? Et comment la transmission de la mémoire de l’esclavage s’en trouve-t-elle transformée ? En collaboration avec la Fondation pour la mémoire de l’esclavage. 


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