Alexis Gilbert, M2 Pro (IPAL)

Publié le 19 mai 2021 Mis à jour le 18 février 2022
le 19 mai 2021
alexis gilbert
alexis gilbert

Spécialisation dans le consulting en e-tourisme

Un intérêt pour la culture et l’histoire latino-américaines

Ce qui m’a attiré à l’IPEAT est qu’il s’agit d’un institut spécialisé sur l’Amérique latine et que sa formation est pluridisciplinaire. Ayant fait une licence en LEA anglais-espagnol, je ne pouvais pas prétendre être économiste, linguiste, ni avoir de véritables connaissances approfondies en droit, en anthropologie ou en sociologie. Je n’avais qu’un bagage généraliste (et pluridisciplinaire d'une certaine manière) avec une « spécialisation » en tourisme international.

J’ai connu l’IPEAT grâce à mes enseignants de civilisation latino-américaine de licence à Bordeaux et si j’y suis venu, c’est grâce aux discussions que j’ai eues avec eux mais surtout car j’ai toujours été intéressé par la culture et l’histoire latino-américaines.


En Master 1, j’ai acquis un solide socle de connaissances

Mon projet de départ était assez flou, car je l’ai dessiné avec les connaissances et compétences que je croyais avoir à cette période: travailler et en apprendre plus sur le tourisme en Amérique latine.

J’ai personnellement apprécié que la première année (M1) soit en tronc commun (ni un parcours recherche ni un parcours professionnel), car j’ai vraiment acquis un socle solide de connaissances sur la culture, l’histoire et les langues.


J’ai acquis rigueur et autonomie

Concernant mon projet professionnel, cela s’est concrétisé par un mémoire sur le tourisme au Bélize (pays d’Amérique centrale), au cours duquel je pense avoir acquis en rigueur, organisation mais aussi en autonomie : il n’y a pas d’enseignant à l’IPEAT qui étudie le tourisme, j’ai donc dû apprendre à tirer profit au maximum de mes lectures à la BUC ou des discussions que j’ai pu avoir avec des enseignants en géographie qui ont su m’aider parfois. Le fait de ne pas avoir d’enseignant pouvant m’apporter facilement des réponses fut à la fois un frein dans ma progression, mais cela m’a aussi obligé à redéfinir clairement mes objectifs et les notions clés de mon mémoire.


Le Master 2 était une mise en pratique concrète des cours

Avant d’intégrer le master, je voulais me professionnaliser, j’ai donc postulé pour le Master 2 IPAL. Ce Master 2 a été très intéressant dans la mesure où la rencontre avec des professionnels (M. Paillard, M. Leuret, Mme Murawski, etc.) m’a permis de reprendre mon questionnement et de gagner en synthèse en n’analysant que les éléments pertinents des problématiques qui m’intéressaient. Le travail que l’on a dû faire en groupe (commande pour l’IPEAT) nous a aussi beaucoup appris sur comment s’organiser collectivement, répartir les tâches et savoir prendre des décisions. C’était selon moi une mise en pratique concrète des cours (de gestion de projet et de communication interculturelle) que l’on avait au même moment.

Concernant mon projet professionnel, j’étais resté sur l’idée d’étudier le tourisme au Bélize. Bien que faisant encore face à la même difficulté qu’en première année concernant l’absence d’enseignant spécialisé dans le tourisme, j’ai pu apprendre (en choisissant des professionnels comme maîtres de stage et encadrant de mémoire) et acquérir une nouvelle méthode de travail (toujours se recentrer sur la problématique, ne mettre que ce qui est vraiment pertinent, formuler des recommandations à partir des résultats trouvés, etc.).


Mon stage à l’Office national du tourisme du Bélize a été une expérience à part entière

Concernant mon stage, ce fut une expérience à part entière : le fait d’être encadré par Mme Murawski nous a tous obligés à se questionner rapidement sur ce que l’on voulait faire, et à construire une problématique de mémoire en lien avec le stage. Mes recherches de stage m’ont appris à faire avec une réalité professionnelle dont je n’avais pas conscience jusque là : un responsable dans une structure jongle toujours avec plusieurs projets et ne peut donc pas donner la priorité à un étudiant...

Concernant le stage, il s’est très bien passé :

- La structure que j’avais choisie (office national de tourisme du Bélize) m’a permis de comprendre comment s’organise l’industrie touristique à l’échelle d’un territoire national.

- L’équipe dans laquelle j’ai été intégré (communication en ligne) m’a initié à des méthodes de production de contenus (articles et photos principalement) mais surtout à l’usage intensif des réseaux sociaux.

- Parmi les tâches sur lesquelles j’ai travaillé, j’ai été en charge de réaliser un état des lieux à l’échelle national de l’utilisation d’internet (site web, réseaux sociaux) par l’ensemble des acteurs touristiques du Bélize (hôtels, tour-opérateurs, musées, etc.). Ce travail m’a véritablement passionné et il m’a d’ailleurs servi de base pour mon mémoire de M2.


J’approfondis actuellement mes connaissances sur l’utilisation des nouvelles technologies

En ce qui concerne cette année, j’ai décidé de réaliser un deuxième Master 2 afin d’approfondir mes connaissances sur l’utilisation des nouvelles technologies. Je me suis donc inscrit en Master 2 Management Public des TIC dans le Développement Territorial, dans le département de Sciences Économie Gestion du Mirail. Lors du premier semestre j’ai acquis de très nombreuses connaissances sur l’utilisation et les limites des TIC, que j’ai parallèlement toujours essayé de rapporter au tourisme.

Concernant le deuxième semestre, comme pour l’IPEAT il s’agit de faire un stage. Je suis donc en stage depuis une semaine dans une structure sur Bordeaux qui travaille dans le consulting en e-tourisme et stratégies de communication sur les réseaux sociaux.


Mon projet professionnel s’est construit progressivement

Mon projet professionnel ne s’est pas construit en une année, mais se construit plutôt au fur et à mesure de mes études et de mes expériences professionnelles. En ce qui concerne les deux années de master faites à l’IPEAT, je considère qu’elles m’ont vraiment permis d’acquérir des connaissances sur des domaines que je souhaitais (l’Amérique latine en général et le tourisme) et d’en être là où je suis aujourd’hui.